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Les Moulins de Montmartre

Publié le 19/04/2023

Montmartre comptait autrefois pas moins de 13 moulins, il faut dire qu'avec ses 128 mètres de haut, il y avait pas mal de vent et cela constituait un terrain propice à l'activité des moulins, il y avait 2 exploitations principales de ces moulins: le broyage du gypse permettant de constituer le platre pour les constructions de maisons et surtout d'immeubles (on dit souvent que Montmartre a permis de construire tout PARIS) et le broyage du raisin pour l'utilisation de la vigne.

Désormais, il reste 2 moulins situés tous deux au coeur de la résidence du Moulin de La Galette: Le Radet, visible de l'avenue Tholozé et le Blutte-Fin, moulin qui changea 3 fois de places, partant de la place du Tertre (il aurait été le vrai Moulin de la Galette) et se trouvant juste à l'angle de la rue Lepic et de la rue Girardon.

Le premier moulin : le Blute Fin ! Quel nom étrange ! Nous vous précisons que les variantes ne manquent pas : le but à fin, le blu fin… En tout état de cause, c’est le plus grand des moulins encore debout sur la butte Montmartre et il domine véritablement Paris. De ce fait, sur les terrasses proposant des vues sur ce côté de la capitale, il est aisément reconnaissable, pour autant qu’on se donne la peine de le regarder. Propriété privée, il n’est pas possible de venir le voir ou le visiter. Selon la légende savamment entretenue par les propriétaires, il daterait du Moyen Age. Rien n’est moins sûr !

 

Le second moulin : le Radet, comme son voisin,  a servi à des activités de meunerie, mais fut déplacé au cours du XIXe siècle à son emplacement actuel, non sans tergiversation. Depuis, il sert d’enseigne pour un cabaret devenu restaurant : le moulin de la Galette. Cet établissement vaut également le détour sur le plan des histoires.

 

Disons-le tout de suite, les deux moulins sont attachés aux Debray, des meuniers cabaretiers mythiques de Montmartre !

 

Les moulins cabarets

A Montmartre comme ailleurs, la vie pour nos meuniers n’était pas des plus simples. Aussi, un certain nombre d’entre eux se rendirent compte qu’il était beaucoup plus rentable d’établir une petite guinguette à leurs pieds.

En effet, les parisiens aimaient plus que tout sortir de la ville sale et puante qu’elle était dans son passé pour se changer les idées et se retrouver entre amis. Ainsi, au XVIIIe siècle, ils sont de plus en plus nombreux à monter sur la butte pour profiter de la vue, de l’air dégagé.

Et comme chacun sait, la marche, cela creuse ! Quoi de mieux que se détendre un petit peu en buvant un petit verre de vin blanc, déguster un peu de fromage de chèvre à l’ombre d’une treille.

Voici le programme que proposait les meuniers cabaretiers sur les hauteurs de Montmartre ! Puis, au cours du XIXe siècle, les guinguettes enrichirent leurs prestations avec des concerts et des bals, notamment les dimanches. Comme c’était la mode alors, les parisiens venaient nombreux pour se détendre et oublier quelque peu la dureté de la vie quotidienne.

 

 

 

 

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